Décryptage de Dada, la première revue d’Art pour toute la famille.
Découvrez notre avis sur la revue Dada, la première revue d'Art destinée à toute la famille. Peinture, illustration, sculpture, street-art, photographie, cinéma... toutes les formes d'Art y sont abordées. Le numéro de novembre est consacré aux artistes féminines et est illustré par Camille de Cussac.
Précisons-le tout de suite, la revue « Dada » est destinée à toute la famille, dès l’âge de 6 ans. Et je dois bien l’avouer, si je me suis penchée sur ce petit bijou, au tout début, c’était pour pouvoir parler d’art à mes deux filles, au travers d’un joli support qui aborde les choses simplement. J’ai donc abonné Louise, 10 ans et c'est finalement moi qui en devient la première lectrice. Penchons-nous un peu maintenant sur le numéro de novembre qui est un petit trésor à lire, à relire et à regarder : « Artistes Femmes ». Alors, pour commencer ce numéro est très esthétique ; non pas que les autres le soient moins, mais nous tenons entre les mains un numéro illustré par Camille De Cussac, qui dans une couverture pleine de couleur et de détermination nous donne envie de nous plonger dans ce rétablissement de la vérité. Nos artistes féminines mènent une révolution, hommes à genoux (ou à terre plus précisément) : il est temps de rétablir la vérité sur l’invisibilité subie depuis toujours par les femmes artistes.
On y découvre que l’art n’a pas de genre (s’il fallait encore des preuves…) et que les scientifiques sont désormais certains qu’au temps préhistoriques les hommes comme les femmes peignaient ; idem au Moyen- âge où nombre d’enluminures ont été réalisées par des religieuses. Les femmes n’ont jamais été moins artistes… simplement l’Histoire a été écrite par des hommes qui ont tout simplement présupposé que seuls des hommes pouvaient créer. La condition des femmes artistes se complique à la Renaissance où la plupart d'entre elles sont « instruites » à la maison et ne peuvent donc bénéficier des mêmes découvertes que les hommes (notamment en ce qui concerne la perspective). Quand elles arrivent à vivre de leur art, c’est l’histoire qui les oublie ! Saviez-vous par exemple que le portraitiste officiel de Marie-Antoinette était une femme : Louise-Elisabeth Vigée Le Brun, et qu’à l’époque elle bénéficiait d’une très grande renommée, tant auprès de la Reine que des artistes de son temps. ![]()
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